Sally Gabori, Thundi, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 198 × 151 cm. Collection privée, Bowral, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Mark Pokorny
Sally Gabori, Dibirdibi Country, 2010. 196 × 456 cm. Collection de Garance Primat, Geneve, Suisse © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Marian Gérard, Studio Gérard, Geneve, Suisse
Sally Gabori, Dibirdibi Country, 2008. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 198 × 304 cm. National Gallery of Victoria, Melbourne, Australie. Acquis grâce au mécénat de NGV Supporters of Indigenous Art, 2010. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © National Gallery of Victoria
Sally Gabori, Dibirdibi Country, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 199 × 607 cm. Art Gallery of New South Wales, Sydney, Australia. Acquis grâce au mécénat de the Aboriginal Collection Benefactors’ Group, 2010. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © AGNSW
Sally Gabori, Thundi, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 198 × 151 cm. Collection privée, Bowral, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Mark Pokorny
Comme l’île Bentinck et les petites îles voisines représentaient pour les Kaiadilt le monde entier, ils n’avaient pas besoin d’un mot pour désigner l’île Bentinck elle-même... Alors quand l’anthropologue Norman Tindale demanda aux Kaiadilt une traduction du nom européen de l’île Bentinck ils lui donnèrent celui de Dulka warngiid, qui resta, et qu’il traduisit par « la terre de tous ». Mais on pourrait aussi bien traduire par « le seul lieu » ou « le monde entier ». Bruce Johnson McLean, « Dulka Warngiid : le "monde" de Sally Gabori », dans Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori. Éditions Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris 2022.
Birmuyingathi Maali Netta Loogatha, Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, Warthadangathi Bijarrba Ethel Thomas, Thunduyingathi Bijarrb May Moodoonuthi, Kuruwarriyingathi Bijarrb Paula Paul, Wirrngajingathi Bijarrb Kurdalalngk Dawn Naranatjil, Rayarriwarrtharrbayingathi Mingungurra Amy Loogatha,Dulka Warngiid, 2007. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 199 × 605 cm. National Gallery of Victoria, Melbourne, Australie. Acheté grâce aux fonds versés par Catherine Allen, Carolyn Berger et Delma Valmorbida, 2007 / Adagp, Paris, 2022.
Sally Gabori, Outside Dibirdibi, 2008. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 608 cm. National Gallery of Australie, Canberra, Australie. Acquis via le Founding Donors 2009 Fund. © Estate Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © National Gallery of Australia.
Sally Gabori, Thundi – Big River, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 306 cm. David Gyngell et Leila McKinnon, Sydney, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Mark Pokorny
S’abandonnant à la spatialité et au souvenir, Sally Gabori déploie des couleurs dansantes qui irradient les toiles et offrent une représentation lumineuse du paysage de l’île Bentinck : des bancs de terre salée, des estuaires, des crêtes rocheuses, des mangroves, des rivières, des récifs, des pièges à poissons en pierres, mais aussi la source où Dibirdibi vint terminer ses jours. La puissance du geste de l’artiste évoque des sensations associées à ces lieux auxquels elle était culturellement et intimement liée.
Sally Gabori, Dibirdibi Country, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 200 × 305 cm. Estate Sally Gabori, Cairns et Alcaston Gallery, Melbourne, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
Sally Gabori peignant Dibirdibi Country. Centre d'art et d'artisanat, Île Mornington, 2010. Photo © Inge Cooper
Après avoir grandi selon les traditions culturelles kaiadilt, Sally Gabori devient dans sa vingtaine la quatrième épouse de Pat Gabori (Kabararrjingathi Bulthuku, 1922-2009). Nicholas Evans, « L’œil du dauphin : Sally Gabori et le regard kaiadilt », dans Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori. Éditions Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 2022.
Sally Gabori peignant Dibirdibi Country. Centre d'art et d'artisanat, île Mornington, 2011. Photo © Inge Cooper
Sally Gabori, Amanda Gabori et Elsie Gabori peignant Pat and Sally’s Country. Centre d'art et d'artisanat, île Mornington, 2011. Photo © Inge Cooper
Sally Gabori, Thundi, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 151 cm. Collection privée, Perth, Australie / Bartram/O’Neill. © The Estate of Sally Gabori. Photo © Henry Whitehead
Sally Gabori, Nyinyilki, 2009. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 198 × 607 cm. National Gallery of Australia, Canberra, Australie. Acquisition 2011. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © National Gallery of Australia
La famille de Sally Gabori évoque l'histoire familiale. Cairns, 2022. Vidéo © Craig Bender and Vera Hong
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