Détail de Sally Gabori, Thundi, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 151 cm. Collection privée, Perth, Australie / Bartram/O’Neill. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Henry Whitehead
Sally Gabori, Thundi, 2012. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 151 × 196 cm. Collection Annabel et Rupert Myer, Melbourne, Australia. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
Dans d’autres tableaux sur le même thème, la toile est entièrement couverte de coups de pinceau, ou bien de couches de peinture blanche qui suggèrent tour à tour le clapotis des vagues, les ondulations laissées par la marée sur le sable, l’écume à l’embouchure de la rivière ou bien l’inondation du site lorsque le temps se déchaîne. Bruce Johnson McLean, « Dulka Warngiid : le "monde" de Sally Gabori », dans Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, Éditions Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris 2022
Sally Gabori, Thundi, 2012. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 151 × 196 cm. Annabel Rupert Myer Collection, Melbourne, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
En travaillant de manière aussi fugace qu’impétueuse, alla prima, avant que la couche inférieure n’ait complètement séché, Sally Gabori fait muer couleurs et tonalités, et crée des nuances subtilement plus pâles ou plus sombres, des jeux de transparence à l’intérieur même de la surface blanche. La prestesse de sa méthode est essentielle à l’exploration tonale des couleurs, comme en témoigne par exemple la toile Thundi (2008), empreinte de touches roses et blanches d’intensité variable et libérée de tout renvoi à la figuration et aux préceptes ethnographiques. Judith Ryan, « Sally Gabori, un art sans précédent », dans Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori. Éditions Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 2022.
Sally Gabori, Thundi, 2008. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 198 × 304 cm. Collection privée, Adelaide, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
Sally Gabori, Thundi, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 151 cm. Collection privée, Perth, Australie / Bartram/O’Neill. © The Estate of Sally Gabori. Photo © Henry Whitehead
Sally Gabori, Nyinyilki, 2011. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 301 cm. Bendigo Art Gallery, Bendigo, Australie. Acquisition 2016. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong.
Sally Gabori peignant Dibirdibi Country. Centre d'art et d'artisanat, 2009 Video 48’08’’ © The Estate of Sally Gabori. Vidéo © Inge Cooper
Sally Gabori, Dibirdibi Country, 2012 Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 121 × 484 cm (4 pannels, 121 × 121 cm each). Queensland Art Gallery | Gallery of Modern Art, Brisbane, Australia. Acquis en 2014 grâce au mécénat de Margaret Millelheuser AM et Cathryn Mittelheuser AM through the Queensland Art Gallery | Gallery of Modern Art Foundation. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Natasha Harth, QAGOMA
Sally Gabori, Nyinyilki, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 300 cm. Collection privée, Melbourne, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
Le « pays » de son père près de Thundi et celui de son frère King Alfred, à l’embouchure de la rivière Makarrki dans le Nord de l’île, constituent des thèmes récurrents dans ses œuvres. Nicholas Evans, « L’œil du dauphin : Sally Gabori et le regard kaiadilt », dans Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori. Éditions Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 2022.
Sally Gabori, Thundi, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 300 cm. Collection privée, Melbourne, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
Détail de Sally Gabori, Nyinyilki, 2011. Synthetic polymer paint on linen, 196 × 301 cm. Bendigo Art Gallery Collection, purchased 2016. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
Sally Gabori, Thundi, 2011. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 455 cm. Collection privée, Brisbane, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Tom MacDonald
Sally Gabori, Dibirdibi Country, 2010. 196 × 456 cm. Collection de Garance Primat, Geneve, Suisse © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Marian Gérard, Studio Gérard, Geneve, Suisse
Sally Gabori, Thundi, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 302 cm. Collection privée, Melbourne, Australie. © The Estate of Sally Gabori / Adagp, Paris, 2022. Photo © Simon Strong
Détail de Sally Gabori, Nyinyilki, 2010. Peinture polymère synthétique sur toile de lin, 196 × 300 cm. Collection privée, Melbourne, Australie. © The Estate of Sally Gabori. Photo © Simon Strong
Vue aérienne de Nyinyilki. Photo © Dan Rosendahl
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